Célia Kameni envoûte le Wolfi Jazz 2025 en Alsace

27 juin 2025 - 18:00 - 1066 vues

En Alsace, le deuxième jour de la quinzième édition du Wolfi Jazz Festival s’est ouvert. Le festival de 5 jours propose une programmation tournée autour du blues, de la soul et du jazz sur le site du Fort Kléber. Quoi de mieux alors, pour ce deuxième soir, que le jazz de Célia Kameni et le swing manouche de Thomas Dutronc ?

Une soirée magique

19h45, le ciel est clair et bleu au-dessus du Fort Kléber, à Wolfisheim en Alsace. Les foules commencent à fourmiller sur le site du Wolfi Jazz pour le deuxième soir des festivités. Attention toutefois à ne pas bousculer les enfants qui courent partout : le jeudi soir, c’est la fête à tous les âges. Tous les deux assis sur un bord de trottoir, Manu et Simon sont en train de manger. Une bière pour le père, frites-saucisse pour son fils. « J’avais deux places. Simon est en vacances, donc je lui ai proposé de venir avec moi. C’est pas ma semaine de garde, mais je suis allé le chercher pour la soirée », sourit Manu en regardant son fils. Il continue : « il a déjà été à quelques concerts mais il ne connaît pas encore vraiment les festivals. Ici ça fait un peu ‘’petit’’ festival, c’est une bonne occasion de découvrir ! ». Simon a 12 ans, et affirme : « j’aime bien l’ambiance. J’aime bien le jazz aussi, même si ce n’est pas vraiment mon style de musique ». Il aime surtout Thomas Dutronc, la tête d’affiche de la soirée, qu’ils ont écouté ensemble avec son père. Celui-ci regrette seulement le manque de places assises.

Amaury a 12 ans lui aussi et il picore dans ses frites, accoudé à une table avec ses parents. C’est aussi la première fois qu’il va dans un festival, « à part la fête de la bière… ». Jean-Bernard et Séverine, ses parents, expliquent : « On habite à 500m et on a eu des invitations. C’est convivial, l’ambiance est sympa pour venir avec des enfants ». Amaury acquiesce : « beaucoup de fun, beaucoup de fun » !

Célia entre en scène 

Le chahut se calme à 20h, l’heure à laquelle commence le concert de Célia Kameni. Du jazz, mais pas seulement. Il y a quelque chose d’angélique chez Célia Kameni. Quelque chose dans sa musique qui s’intéresse à la sensibilité dans son ensemble : dans sa thématique, dans les émotions transmises, dans sa voix. Célia Kameni trône au milieu de la scène, entourée de son pianiste, sa violoncelliste, son guitariste et son batteur. Sous le soleil doré de 20h en été. Elle a commencé la musique au Conservatoire de Lyon, puis a étudié le jazz à 19 ans. Elle a obtenu une Victoire du jazz en 2018. Célia Kameni a chanté pendant une heure ces émotions profondes, celles qu’on ne comprend pas toujours, avant de laisser la scène à Thomas Dutronc, la tête d’affiche de la soirée.

Lunettes de soleil sur le nez, Thomas Dutronc s’est entouré d’un petit orchestre : violon, plusieurs guitares, batterie, piano. C’est la recette parfaite pour le swing manouche joyeux de Thomas Dutronc, inspiré très jeune par Django Reinhardt.

Par : Zoé Vannarath

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