Au terme d’un match 7 très intense, la franchise d’Oklahoma City est allée chercher le premier titre NBA de son histoire en s’imposant face aux Indiana Pacers sur le score de 103 à 91. Pourtant, le début de la rencontre fut loin d’être à l’avantage du Thunder. Dès le premier quart-temps, la chute de Tyrese Haliburton a profondément changé la physionomie de la partie. Véritable moteur du jeu d’Indiana, le meneur de 25 ans a dû prématurément quitter ses coéquipiers à cause d’une blessure au tendon d’Achille. Malgré la sortie de leur maître à jouer, les Pacers ont su maintenir une forte pression alors que le Thunder peinait à entrer pleinement dans son match.
Oklahoma, grand gagnant
Malmenés en première période, les coéquipiers de Luguentz Dort ont finalement pris l’ascendant dans le troisième acte. Grâce à une défense de fer et des transitions parfaitement exécutées, OKC a creusé un écart allant jusqu’à 22 points. Sans Haliburton, les hommes de Rick Carlisle ont rapidement perdu en fluidité et en création. T.J. McConnell et Bennedict Mathurin se sont battus avec acharnement pour combler le vide, mais ont fait face à une défense de plus en plus resserrée. Cette victoire récompense une campagne régulière de grande classe, où la jeunesse et la solide défense d’Oklahoma auront fait la différence à l’image de Chet Holmgren. Élu MVP de cette finale, Shai Gilgeous-Alexander a, de son côté, été exceptionnel, menant sa franchise au meilleur bilan de la ligue et à un impressionnant total de 84 victoires, saison régulière et playoffs confondus.
Par : Axel Meunier