Par : Paul Pascal
La jeune star française des San Antonio Spurs a dévoilé cette semaine un projet ambitieux : créer une section d’ultras pour les supporters des Spurs au Frost Bank Center dès la saison 2025-2026. Lors d’un live Instagram, le joueur de 21 ans a expliqué que cette idée, qu’il avait longtemps mûrie, devient désormais un projet concret : « Depuis que je suis ici, vous avez toujours été les fans les plus bruyants et les plus fidèles. Mais on ne vous a pas donné l’opportunité de vous exprimer autant que possible », a-t-il déclaré, évoquant l’inspiration qu’il tire des ultras dans le football européen.
Le point sur le projet
Un appel aux supporters « les plus fous, les plus passionnés » pour former un groupe qui saura animer les matchs à domicile. Wemby souhaite intégrer des « capos » (leaders dans ce groupe) pour diriger chants, drapeaux, tambours et rituels collectifs. Pour faire partie du groupe, les fans devront accepter de participer à au moins 75 % des matchs à domicile de la saison régulière au Frost Bank Center. Une exigence forte, mais qui vise à assurer une stabilité et une cohésion dans ce soutien. Le coût du membership est fixé à 999 dollars, ce qui donne accès à certains avantages : places pour tous les matchs à domicile, stationnement, réductions merchandising, rencontres ou invités spéciaux selon les annonces du club.
Un projet qui peut faire la différence
Selon Wembanyama, si ce groupe d’ultras atteint son « plein potentiel », il pourrait jouer un rôle décisif dans les moments critiques : « Les 41 matchs à domicile cette saison sont autant d’occasions de pousser en quatrième quart-temps et de donner cette énergie supplémentaire qui peut faire la différence pour gagner ». Il voit dans cette initiative la possibilité de créer du lien entre supporter et joueur et, plus largement, de créer une culture de passion plus visible à San Antonio. Inspiré par ce qu’il a vécu en Europe, notamment dans les stades de football, il estime que ce type d’animation est l’une des choses qui manquent le plus à la culture américaine.
Par : Paul Pascal